Codes du film d’horreur
Le film d’horreur ne se réfère pas au genre fantastique, mais de nombreux films d’horreur sont des œuvres relevant du fantastique.Très simplement, le film d’horreur doit faire peur, c’est sa visée principale.
Ce genre comporte des codes spécifiques qui le définissent.
a) La maison hantée / le spectre
La maison hantée est l’un des thèmes privilégiés des films fantastiques, horrifiques ou non. La maison qui est hantée perd son caractère protecteur et elle devient un refuge aboli : sa façade cache toujours quelque chose, et c’est un élément mettant en danger les personnages. Ce code a donné au genre de nombreux chefs-d’œuvre.
Le thème du spectre rejoint par certains aspects le thème du mort-vivant, mais aussi celui du double. Le spectre est le double du vivant. Il est souvent renforcé par le reflet et le miroir qui sont des motifs récurrents du cinéma d’horreur et fantastique.
Exemple SHINING : L’Overlook reste l’une des maisons hantées les plus célèbres du cinéma. Les spectres de l’hôtel proviennent des visions de Danny, ils apparaissent dans les miroirs, dans la chambre 237 et sont renforcés par le thème du double (les jumelles).
b) Le souterrain / les profondeurs
Les univers souterrains et labyrinthiques ou encore les profondeurs sont utilisés dans le film d’horreur car ils provoquent une sensation d’oppression et d’étouffement mais aussi la peur et l’obsession de ce qui vient d’en dessous, de ce qui remonte à la surface.
Exemple SHINING : l’Overlook est placé sur un ancien cimetière indien où certains rites étaient exercés (d’où la provenance des spectres). Et le flot de sang qui surgit de derrière, de la façade, des profondeurs de l’hôtel ; signifie le fait que l'on ne peut pas ensevelir une mauvaise conscience, un mort trop vite oublié. Dans le cinéma d’horreur, ce qui remonte est toujours pire.
c) Le gore
L’effet gore est une des caractéristique du cinéma d’horreur. Il s’agit de révulser le regard, de dégoûter le spectateur et l’utilisation du sang permet une violence graphique plus efficace.
Exemple SHINING : le film compte principalement quatre scènes « gore » qui sont le flot de sang, la vision des jumelles, la chambre 237 et le meurtre de Dick Halloran.
d) La porte
La porte est un élément de la maison, généralement fermée dans le film d’horreur, ou s’ouvrant sans l’intervention de quiconque (SHINING). Celle-ci fonctionne comme une invitation à franchir le seuil du fantastique mais elle représente aussi l’entrée vers l’interdit. Cette fameuse « porte » peut être alors celle qui mène à la maison hantée.
e) L’enfant lumière
Le sous-titre de l’édition française du roman de Stephen King est « l’enfant lumière » ; Danny est cet enfant qui possède un don, ce qui le différencie des autres humains, mais il est dépassé par ce don, ce qui le met en danger. Dans d’autres films, comme dans VILLAGE DES DAMNÉS (1960) de Wolf Rilla, l’enfant utilise son don pour nuire.
Exemple SHINING : l’enfant Dannny est détenteur de ce don (télékinésie) parce que la cellule familiale est déstabilisée, son pouvoir est l’image de sa souffrance.
g) Le miroir
Le miroir est un centre réflexif permettant la mise en image de l’intérieur du personnage. Il est générateur d’images horrifiques, voire même un véritable passage entre deux mondes parallèles, une ouverture vers le monde de l’obscur.
Exemple SHINING : Le miroir est la source des visions de Danny et le cadre réflexif permettant la mise en abyme de la personnalité de Jack.
h) Le zoom / le gros plan
Le zoom ou le gros plan sont des codes narratifs du film d’horreur.
Le zoom déstabilise l’espace, et il intervient très souvent dès qu’un personnage ressent l’inquiétante étrangeté fantastique.
C’est-à-dire que quelque chose ne tourne pas rond ou que ça ne va pas, le personnage est déstabilisé et aussitôt le spectateur peut alors s’identifier à celui-ci par l’utilisation du zoom, et ressentir les même émotions. (SHINING abuse de ce procédé).
Ce genre comporte des codes spécifiques qui le définissent.
a) La maison hantée / le spectre
La maison hantée est l’un des thèmes privilégiés des films fantastiques, horrifiques ou non. La maison qui est hantée perd son caractère protecteur et elle devient un refuge aboli : sa façade cache toujours quelque chose, et c’est un élément mettant en danger les personnages. Ce code a donné au genre de nombreux chefs-d’œuvre.
Le thème du spectre rejoint par certains aspects le thème du mort-vivant, mais aussi celui du double. Le spectre est le double du vivant. Il est souvent renforcé par le reflet et le miroir qui sont des motifs récurrents du cinéma d’horreur et fantastique.
Exemple SHINING : L’Overlook reste l’une des maisons hantées les plus célèbres du cinéma. Les spectres de l’hôtel proviennent des visions de Danny, ils apparaissent dans les miroirs, dans la chambre 237 et sont renforcés par le thème du double (les jumelles).
b) Le souterrain / les profondeurs
Les univers souterrains et labyrinthiques ou encore les profondeurs sont utilisés dans le film d’horreur car ils provoquent une sensation d’oppression et d’étouffement mais aussi la peur et l’obsession de ce qui vient d’en dessous, de ce qui remonte à la surface.
Exemple SHINING : l’Overlook est placé sur un ancien cimetière indien où certains rites étaient exercés (d’où la provenance des spectres). Et le flot de sang qui surgit de derrière, de la façade, des profondeurs de l’hôtel ; signifie le fait que l'on ne peut pas ensevelir une mauvaise conscience, un mort trop vite oublié. Dans le cinéma d’horreur, ce qui remonte est toujours pire.
c) Le gore
L’effet gore est une des caractéristique du cinéma d’horreur. Il s’agit de révulser le regard, de dégoûter le spectateur et l’utilisation du sang permet une violence graphique plus efficace.
Exemple SHINING : le film compte principalement quatre scènes « gore » qui sont le flot de sang, la vision des jumelles, la chambre 237 et le meurtre de Dick Halloran.
d) La porte
La porte est un élément de la maison, généralement fermée dans le film d’horreur, ou s’ouvrant sans l’intervention de quiconque (SHINING). Celle-ci fonctionne comme une invitation à franchir le seuil du fantastique mais elle représente aussi l’entrée vers l’interdit. Cette fameuse « porte » peut être alors celle qui mène à la maison hantée.
e) L’enfant lumière
Le sous-titre de l’édition française du roman de Stephen King est « l’enfant lumière » ; Danny est cet enfant qui possède un don, ce qui le différencie des autres humains, mais il est dépassé par ce don, ce qui le met en danger. Dans d’autres films, comme dans VILLAGE DES DAMNÉS (1960) de Wolf Rilla, l’enfant utilise son don pour nuire.
Exemple SHINING : l’enfant Dannny est détenteur de ce don (télékinésie) parce que la cellule familiale est déstabilisée, son pouvoir est l’image de sa souffrance.
g) Le miroir
Le miroir est un centre réflexif permettant la mise en image de l’intérieur du personnage. Il est générateur d’images horrifiques, voire même un véritable passage entre deux mondes parallèles, une ouverture vers le monde de l’obscur.
Exemple SHINING : Le miroir est la source des visions de Danny et le cadre réflexif permettant la mise en abyme de la personnalité de Jack.
h) Le zoom / le gros plan
Le zoom ou le gros plan sont des codes narratifs du film d’horreur.
Le zoom déstabilise l’espace, et il intervient très souvent dès qu’un personnage ressent l’inquiétante étrangeté fantastique.
C’est-à-dire que quelque chose ne tourne pas rond ou que ça ne va pas, le personnage est déstabilisé et aussitôt le spectateur peut alors s’identifier à celui-ci par l’utilisation du zoom, et ressentir les même émotions. (SHINING abuse de ce procédé).