1er passage (0h38min)
Situation
Après avoir passé une 2e nuit chez Agnes, Peter se réveille en sursaut après qu’il pense s’être fait piqué par un insecte. Ils
essaient de définir l’insecte en question que Peter tient dans ses mains.
Situation
Après avoir passé une 2e nuit chez Agnes, Peter se réveille en sursaut après qu’il pense s’être fait piqué par un insecte. Ils
essaient de définir l’insecte en question que Peter tient dans ses mains.
P1 : plan demi-ensemble fixe sur Agnes et Peter, sur leur lit
P2 : plan rapproché en plongée, léger zoom puis zoom saccadé
P3 : plan rapproché épaule fixe Agnes et Peter ainsi que la lampe
Analyse
Les plans de caméra simples et pas très rapprochés laissent un doute chez le spectateur sur la véritable présence de l’insecte. La confusion s’accentue car Agnes ne voit pas l’insecte malgré la lumière pointée sur le drap blanc.
Peter arrive à convaincre Agnes de la présence de l’insecte puis un débat s’installe sur la nature de l’insecte (punaise de lit ou amphibien). Cette scène marque le début de la paranoïa d’Agnes et elle est uniquement basée sur le dialogue.
2e passage (1h02)
Situation
L’amie d’Agnes (R.C.) et elle reviennent d’une visite chez le médecin qu’il leur a prononcé qu’Agnes n’avait rien. Peter remet en cause le médecin et s’énerve car Agnes est confuse du fait que sa meilleure amie partage le point de vue du médecin.
Soudainement, Peter est pris de spasmes violents et irrationnels, il enlève son tee-shirt et on découvre des scarifications sur l’ensemble de son torse.
Situation
L’amie d’Agnes (R.C.) et elle reviennent d’une visite chez le médecin qu’il leur a prononcé qu’Agnes n’avait rien. Peter remet en cause le médecin et s’énerve car Agnes est confuse du fait que sa meilleure amie partage le point de vue du médecin.
Soudainement, Peter est pris de spasmes violents et irrationnels, il enlève son tee-shirt et on découvre des scarifications sur l’ensemble de son torse.
P1 : Plan rapproché épaule sur Peter de face, au 1erplan Agnes et son amie de dos
Travelling latéral de gauche à droite qui se centre sur les deux filles
P2 : plan taille Peter de dos
P3 : Plan demi-ensemble sur appartement avec Peter au 1er plan et Agnes derrière
P4 : gros plan visage de Peter qui bouge
P5 : plan épaule qui suit le corps de Peter
P6 : plan demi-ensemble sur Peter de dos au 1erplan et Agnes ainsi que son amie en face qui s’avancent vers lui
P7 : plan d’ensemble en plongée sur les trois protagonistes
P8 : plan demi-ensemble sur Peter de dos, Agnes et son amie en face
Analyse
Dans cette séquence, on découvre la violence que s’inflige Peter en pensant que ses blessures viennent des insectes.
Le plan taille du plan 5 ainsi que l’accompagnement en caméra épaule de Peter renforcent l’impression de paranoïa de ce
dernier. L’absence de musique et d’effets spéciaux renforce le réalisme de la scène.
La gestuelle de l’interprète du personnage de Peter (Michael Shannon) qui est saccadé, violente et rapide nous révèle la paranoïa intérieure de Peter ce qui amène à interroger le spectateur sur la montée en puissance de la paranoïa.
Ce passage est révélateur de la violence et la gravité de leur paranoïa car, contrairement aux scènes précédentes, celle-ci dévoile totalement les conséquences de ce trouble psychologique.
3e passage (1h30)
Situation
Après qu’Agnes et Peter découvrent qu’ils sont les reproducteurs des insectes, ils décident de protéger la chambre de la prolifération des insectes. Ils pensent qu’un hélicoptère survole leur chambre de motel afin de les espionner.
Situation
Après qu’Agnes et Peter découvrent qu’ils sont les reproducteurs des insectes, ils décident de protéger la chambre de la prolifération des insectes. Ils pensent qu’un hélicoptère survole leur chambre de motel afin de les espionner.
P1 : plan épaule fixe sur Jerry
P2 : plan d’ensemble en mouvement sur les deux protagonistes
P3 : plan épaule fixe sur Jerry
P4 : plan semi-ensemble en mouvement
Travelling d’accompagnement de droite à gauche sur Agnes
P5 : gros plan en mouvement sur le visage de Jerry à travers la porte
Travelling vertical sur les deux mains.
P6 : plan épaule en mouvement sur Jerry
P7 : plan américain en mouvement
Leger travelling latéral de droite à gauche
P8 : plan en plongée semi-ensemble sur Peter et Agnès suivi d’un panoramique circulaire tournant avec eux.
Analyse
Les nombreux plans en mouvement sont utilisés dans cette scène afin de mettre le spectateur dans l’esprit paranoïaque d’Agnès et Peter. Ces derniers ont l’impression d’être attaqué par le monde extérieur.
Le réalisateur utilise des bruitages (hélicoptère et insectes) pour accentuer le réalisme de la scène à la place d’une musique angoissante qui accompagnerait la folie des personnages, généralement présente dans le cinéma d’horreur.
Le décor composé de murs recouvert d’aluminium ainsi que les lumières bleues plongent le spectateur dans une ambiance froide et inquiétante.
La présence de Jerry est importante dans cette séquence car elle permet de former un contraste important entre le
monde extérieur et celui de la chambre du motel où vivent renfermés les deux personnages principaux. Cela nous
confirme que seuls Peter et Agnès sont atteints de paranoïa.
La manière dont est filmée le dernier plan est intéressante car on peut l’interpréter de différentes façons : premièrement, la présence de l’hélicoptère dans l’imaginaire d’Agnès et Peter est représentée par des bruitages d’hélices et également par les reflets roses des phares sur l’aluminium, à travers les fenêtres de la chambre. (vu dans les plans précédents de cette séquence). Deuxièmement, toujours dans leur imaginaire, la vue en plongée montrant uniquement les deux protagonistes observant les insectes irréels qui les entourent. Cela est souligné par le bruitage des insectes.
Ces deux procédés filmiques sont utilisés pour représenter l’inexistence de l’hélicoptère et des insectes.
Ce passage est marquant par l’explosion de la paranoïa et les procédés filmiques placent le spectateur au cœur de l’action.
P2 : plan d’ensemble en mouvement sur les deux protagonistes
P3 : plan épaule fixe sur Jerry
P4 : plan semi-ensemble en mouvement
Travelling d’accompagnement de droite à gauche sur Agnes
P5 : gros plan en mouvement sur le visage de Jerry à travers la porte
Travelling vertical sur les deux mains.
P6 : plan épaule en mouvement sur Jerry
P7 : plan américain en mouvement
Leger travelling latéral de droite à gauche
P8 : plan en plongée semi-ensemble sur Peter et Agnès suivi d’un panoramique circulaire tournant avec eux.
Analyse
Les nombreux plans en mouvement sont utilisés dans cette scène afin de mettre le spectateur dans l’esprit paranoïaque d’Agnès et Peter. Ces derniers ont l’impression d’être attaqué par le monde extérieur.
Le réalisateur utilise des bruitages (hélicoptère et insectes) pour accentuer le réalisme de la scène à la place d’une musique angoissante qui accompagnerait la folie des personnages, généralement présente dans le cinéma d’horreur.
Le décor composé de murs recouvert d’aluminium ainsi que les lumières bleues plongent le spectateur dans une ambiance froide et inquiétante.
La présence de Jerry est importante dans cette séquence car elle permet de former un contraste important entre le
monde extérieur et celui de la chambre du motel où vivent renfermés les deux personnages principaux. Cela nous
confirme que seuls Peter et Agnès sont atteints de paranoïa.
La manière dont est filmée le dernier plan est intéressante car on peut l’interpréter de différentes façons : premièrement, la présence de l’hélicoptère dans l’imaginaire d’Agnès et Peter est représentée par des bruitages d’hélices et également par les reflets roses des phares sur l’aluminium, à travers les fenêtres de la chambre. (vu dans les plans précédents de cette séquence). Deuxièmement, toujours dans leur imaginaire, la vue en plongée montrant uniquement les deux protagonistes observant les insectes irréels qui les entourent. Cela est souligné par le bruitage des insectes.
Ces deux procédés filmiques sont utilisés pour représenter l’inexistence de l’hélicoptère et des insectes.
Ce passage est marquant par l’explosion de la paranoïa et les procédés filmiques placent le spectateur au cœur de l’action.